VIELLE AURE – COL DE PORTET
Je suis équipé de la carte du coin et du road book de l'année dernière. Je ne connais pas du tout le coin et je sais que je vais perdre du temps en me dirigeant de cette manière. En plus aujourd'hui, je vais prendre la première et le dernière portion de la course qui sont, cette année, inversés par rapport à l'année dernière, donc c'est pas gagné pour les instructions du book...
Je me rends sur la place du village de VIELLE AURE, lieu du départ du Grand Raid.
Après une partie assez plate jusqu'à VIGNEC, on commence les choses sérieuses. Le chemin des Granges de LIAS commence ici.
L'ascension jusqu'à SOULAN se fait sur une chemin qui monte régulièrement mais pas trop raide. Quoiqu'il en soit, je ne me vois pas courir à cet endroit le jour J. Le chemin est agrèable et en assez bon état. Dès que la végétation me le permet je jette un coup d'oeil au panorama car je sais que le jour de la course, à cinq heures du matin, je ne verrai pas grand chose. Le chemin débouche sur une route goudronnée, à quelques centaines de mètres de SOULAN. Une petite pose photo et je repars à la recherche de la trace.
Tout en bas Vignec-St Lary. |
Le chemin se trouve au dessus de bourg et trace durement vers le haut. La pente est plus rude que sur la partie VIGNEC/SOULAN. En haut, on rejoint le GR 10, et on bifurque sur la gauche. Et on peut tracer tout droit vers le col de Portet.
A partir de cet endroit, je peux commencer à alterner marche et course car il commence à y avoir quelques parties plates mais le profil général est quand même montant. Il faudra grimper les flancs du Serre avant continuer vers le col de PORTET (voir la vidéo).
En bas on peut apercevoir ESPIAUBE ses remontées mécaniques par lesquelles se faisaient l'ascension vers le col l'année dernière (ça devait piquer).
Le col de Portet depuis Espiaube |
Je suis à un bon kilomètre du col de PORTET mais il commence à se faire tard. Je ne sais pas combien de temps il va me falloir pour redescendre, alors je joue la prudence et décide de redescendre vers VIELLE AURE.
Je pique à gauche vers les pistes de ski d'ESPIAUBE. Attention les chevilles, les pierres roulent sous mes pas. Ca fait quand même du bien de pouvoir courir et de se lâcher un peu. J'arrive en bas des pistes et commence à descendre la route de SOULAN.
Il faut quitter cette route (tant mieux, on n'est pas là pour bouffer du bitume) et emprunter un petit chemin qui descend vers le ruisseau d'ESPIAUBE. Le chemin est agréable, alternance de petites montées et petites descentes, en surplombant puis en longeant le ruisseau. Je traverse le petit ruisseau (ça rafraîchit les petons) et poursuit la descente. Il faudra plusieurs fois monter sur des échelles pour franchir des clôtures. J'espère que ces échelles seront consolidées avant la course car elles sont un peu tremblantes.
La descente est quand même assez longue. Je pense qu'au bout de soixante dix kilomètres, elle va faire des ravages dans les cuisses et les articulations.
Je rejoins le chemin de l'aller juste après Les Granges de LIAS et je continue à descendre jusqu'à VIGNEC et rejoins VIELLE AURE, les cuisses endurcies.
Bilan de cette première journée:
la montée vers le Col de PORTET est longue mais sans difficulté insurmontable, attention quand même à la jonction SOULAN/GR10 qui est assez raide. Je ne pense pas qu'on va beaucoup courir jusqu'au col.
Le retour vers VIELLE AURE est long et ça tape dur sous les semelles et dans les cuisses. Il faudra essayer de garder un peu de lucidité pour ne peut se faire mal le jour J.
Demain reco de la montée ARTIGUES/PIC DU MIDI et redescente par le même chemin.
Salut
RépondreSupprimerMerci pour ce CR. Tu as mis combien de temps pour monter ?
De rien, si on enlève le temps passé à chercher la trace, je dois être dans le deux heures, peut être un peu plus.
RépondreSupprimerEn marche soutenue, je suis large sur la barrière horaire.
OK merci je pense que le départ est plus rude cette année, il faudra rester prudent jusqu'au col de Portet..
RépondreSupprimerA Bientôt