ARTIGUES / PIC DU MIDI / ARTIGUES
Toujours avec ma carte et mon road book 2010, je me dirige vers ARTIGUES en passant par le col d'ASPIN, célèbre grâce au tour de France.Il fait beau alors tous les cyclistes et les cyclo touristes du coin sont là. Mais cela est un autre sujet, revenons à nos moutons.
Je me gare au hasard dans ARTIGUES, de toute façon, vu la taille du patelin je suis forcément à proximité de l'emplacement du ravitaillement.
Sur le site du GRP, il était indiqué que cette année la course passera à côté des cascades. Voilà donc la direction à prendre, au bout de quelques centaines de mètres, on sort du village pour entrer dans les bois. La pente est assez raide sur quelques hectomètres, jusqu'à la sortie des bois en fait. Là on entre dans le vif du sujet.
La montagne se dévoile, et face à moi, le monument, le Pic Du Midi se dresse fièrement. Et ben, c'est vachement haut.... Immédiatement, on traverse le ruisseau pour attaquer la grimpette. La pente est plus douce que dans les bois. On retraverse le cour d'eau, par le pont de Vasque, et on suit le single jusqu'au col de SENCOURS. La trace est régulière pendant un bon moment, on traverse deux ou trois filets d'eau et, de temps en temps, quelques pierres encombrent le passage, rien de plus. Un peu plus loin, par endroit, la montée se fait plus raide et les pierres plus présentes. Les premiers moutons sont dépassés et on atteint les premières neiges ainsi que quelques marmottes craintives. Passage sous le téléphérique qui mène en haut du Pic du Midi, pour les fainéants...
C'est par là qu'on accède au col. |
J'arrive enfin au Col de SENCOURS. Une ou deux photos, une barre de céréales et je reprends le chemin beaucoup plus large maintenant qui mène au sommet. Ca grimpe pas trop fort au début, presque de la récup (en marchant, bien sûr). De la neige est encore présente dans certains virages mais des gars sont en train de déblayer à coup de tracto-pelle. Le chemin est donc large et assez tranquille. Enfin jusqu'à cette bâtisse en forme de croix. Après, le chemin est moins large et plus raide, ça coupe les jambes... Le vent de lève, j'ai froid, je sors la gore tex et continue. Des pierres un peu partout qui roulent sous les pieds. On dirait que le sommet se mérite. Passage sous les rails du funiculaire, plus que quelques mètres et voilà l'ascension terminée.
Je cherche un point d'eau quelconque pour remplir le bag. Peut être derrière cette barrière où est affichée qu'il y a un panorama gratuit et une zone plus cossue dont l'accès est fixé à 20 euros. Pas d'eau gratuite apparement au sommet du Pic du Midi. C'est pas trop grave il m'en reste un peu, je pourrai toujours faire le plein en descendant, dans un des ruisseaux. Je me dirige vers le panorama (vais pas payer 20 euros quand même) séquences vidéos et photos. Les nuages arrivent la vue aurait pu être plus belle.
J'attaque la descente en marchant au moins jusqu'à la bâtisse susmentionnée (je savais que je le glisserai quelque part ce mot) à partir de laquelle je reprends tranquillement la course.Je sais que la descente va être très longue. En effet, il doit y avoir pas loin de 1700 mètres de dénivellé négatif pour rejoindre le départ.
Arrivé au Col de SENCOURS, je reprends en direction d'ARTIGUES. A partir de là, je quitte le circuit du GRP, car la course se dirigera vers TOURNEBOUP.
Bilan de la deuxième journée:
la montée d'ARTIGUES jusqu'au Col de Sencours commence assez durement mais sur une courte distance, et ensuite régulièrement. Vers la fin quelques passages un peu plus raides mais rien d'affolant, et avec peu de passages encombrés de pierres.
La montée du col de SENCOURS jusqu'au sommet du Pic du Midi, commence aussi régulièrement et se grimpe facilement. Puis après la bâtisse, les choses se corsent.
La descente jusqu'au Col de Sencours: attenttion aux chevilles jusqu'à la bâtisse puis en roue libre jusqu'au col.